Le risque de manquer d'idées
Ah! L’odieux syndrome de la page blanche! Certaines personnes craignent de manquer d’idées. Qu’arrivera-t-il si j’entame un projet d’écriture et que je manque d’idées? C’est un risque réel qui taraude la confiance de bon nombre de gens. Cependant, il y a des façons de vaincre la page blanche. Certains font des plans archidétaillés avant d’écrire, d’autres écrivent tout ce qui leur vient par la tête, puis font un grand ménage et gardent seulement les pépites d’or. De mon côté, j’ai tendance à feuilleter des atlas et des livres de voyage, qui n’ont pas rapport avec ce que j’écris. Je trouve parfois l’inspiration dans le nom d’un lieu, d’un explorateur… J’écris avec une vue sur une vaste étendue d’eau. Je trouve beaucoup d’idée dans l’eau. Celle-ci est imprévisible, calme un instant, houleuse par la suite… tout comme une histoire.
Le risque d'abandonner
Des heures, des jours, des semaines, des mois, des années. Certains projets d’écriture peuvent s’étirer sur de longues périodes. Il est facile d’abandonner un projet parce que les idées nous font défaut, parce que la vie va vite et que le temps nous manque, ou bien parce que la probabilité d’être publié est mince. Je trouve que pour réduire le risque d’abandonner, il faut écrire une histoire que l’on souhaite vraiment raconter. Il faut aussi avoir une routine d’écriture, autrement, la procrastination peut être tout un chant de sirène. J’écris chaque matin de 8h00 à 10h00 pendant une vingtaine de jours consécutifs. J’écris un chapitre par jour. C’est ainsi que je parviens à compléter l’écriture d’un manuscrit sans abandonner. Je m’impose cette routine et un échéancier, sans quoi, je risquerais de lâcher.
J’ajoute ici une nuance… certains projets d’écriture n’aboutiront pas. Parfois, il faut avoir le courage d’abandonner un projet qui ne va nulle part, un projet qui ne nous passionne pas, un projet qui nous torture.
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