Le risque de faire des erreurs
Bon nombre de personnes craignent de commettre des erreurs lorsqu’elles écrivent. Un mot mal orthographié, une concordance des temps malhabile, des virgules de trop, des calques de l’anglais… bref, il y a tellement de possibilités! Écrire est un processus. Il faut être indulgent envers soi-même. Je recommande toujours d’écrire, écrire et écrire afin de ne pas oublier une idée. Dans le processus d’écriture, il y a amplement de temps pour se relire, se réviser et se corriger. Il y a aussi une panoplie de ressources (dictionnaire, Bescherelle, Antidote, alouette) pour nous aider. Et… si l’on a le courage de montrer notre création à un ami, un membre de notre famille ou un collègue, alors on risque de pouvoir corriger une grande partie de nos erreurs avant de soumettre le manuscrit à un éditeur.
Le risque de se dévoiler
Je crois qu’il y a toujours une petite partie de soi, qui prend demeure, dans chaque texte narratif que l’on rédige. Que ce soit un lieu visité, un biais, un fantasme, une occupation ou une passion, les personnes qui écrivent font des choix créatifs fréquemment basés sur leurs préférences (ou même ce qui leur tombe sur les nerfs!). En écrivant, il y a donc le risque de se dévoiler. Comment serai-je perçu? Certains se demanderont-ils. Les lecteurs et les lectrices sauront-ils faire la part des choses et comprendre qu’il s’agit d’une œuvre de fiction et non pas d’une biographie? Évidemment, il n’y a pas de façon de contrôler ce que les autres penseront. Ces petits aperçus de qui nous sommes viennent rendre nos écrits plus vivants, plus réalistes… Étant donné que nous sommes maîtres de ce que nous dévoilons, faisons les choix qui nous plairont, mélangeons les biens avec notre créativité, ainsi on donnera du fil à retordre à ceux qui tenteront de faire une analyse de notre œuvre!
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