top of page
Rechercher
  • Photo du rédacteurPierre-Luc Bélanger

Est-ce une règle non écrite?


24 heures de liberté, Ski, Blanche et avalanches , Disparue chez les Mayas, L’Odyssée des neiges, Dany à la dérive.


Qu’est-ce que ces titres ont en commun? Oui, oui, je sais que tu diras que ce sont les titres de mes romans, qu’ils ont été publiés chez le même éditeur, dans la même collection. Tu as complètement raison. Cependant, ce n’est ça la réponse. Je te donne un indice : compte. Oui, oui, compte le nombre de mots dans chaque titre. Ça y est, tu l’as! Il n’y a pas plus de quatre mots.


Lorsque me vient en tête l’idée d’écrire un roman, j’ai toujours un titre en tête dès le début. Pour le premier, deuxième et le quatrième titre, ils n’ont pas changé d’un iota entre le premier mot du manuscrit et le roman publié. Pour le quatrième, le titre original était Disparue. Durant le processus d’édition, le titre fut bonifié. Dans le cas de Dany à la dérive, c’est tout une autre histoire. Cette fois, j’avais deux titres dès le départ. Toutefois, j’avais constamment l’impression que ces titres et l’histoire n’allaient pas ensemble. Que ces titres et le lectorat ciblés n’allaient pas ensemble non plus. Alors, je me suis creusé les méninges, tentant de trouver un meilleur titre. J’ai créé une liste avec une dizaine d’options. J’ai sondé des adultes et des ados, car je n’arrivais pas à trancher. Même là, je n’étais pas satisfait. Puis, rendu très loin dans le processus d’édition une idée m’est venue en tête. Voilà! Je venais de trouver le titre qui m’échappait depuis le début. Heureusement, il restait un peu de temps avant d’envoyer le manuscrit chez l’imprimeur. Fiou! :)


Le titre d’un livre est très important. Il doit attirer l’attention, dévoiler un peu de l’intrigue, piquer la curiosité, donner le goût de lire. Tout ça en quelques mots. Je ne suis pas le seul auteur qui compose des titres assez brefs, tu n’as qu’à penser à tant d’œuvres connues (Bonheur d’occasion, Les filles de Caleb, Le Petit Prince, Ru, Le vide, La route de Chlifa, Les cicatrices, Bouche cousue, Malphas…). Bien qu’il n’y ait pas de véritable règle, je mettrais ma main au feu que la majorité des titres qui se trouvent dans les rayons des bibliothèques et des libraires sont formés que de quelques mots.


Là, je suis persuadé que tu te demandes quels étaient les autres titres en lice qui auraient pu se retrouver sur la couverture de mon #histoiredevoile. Voici donc une primeur.

À la base, les titres originaux étaient : Là où mènent les flots OU L’encre sur la peau, la voile dans le sang. C’est beau, c’est poétique, c’est imagé… c’est long. :(

Les autres options étaient :

  • Vent, vagues et vagabondage

  • Coup de vent

  • À bout de souffle

  • Au gré du vent

  • Trop ou pas assez

  • Le second souffle de Dany Beauregard

  • L’encre sur la peau, l’ancre dans l’eau

  • Larguez les amarres!

  • Hissez les voiles!

  • Il vogue sa vie

On pourrait débattre très longtemps au sujet de mon choix de titre. Lorsque je songe à Dany et à ses aventures, je sais que j’ai fait le bon choix. Étant donné la personnalité du personnage, j’ai tendance à croire que je devais passer à travers divers obstacles afin de trouver un titre, tout comme Dany doit vivre plusieurs aventures afin de dévoiler qui il est et qui il souhaite devenir. Qui sait où le vent, ou l’inspiration peut nous mener. Trouver un titre qui sied, c’est aussi ça la #viedauteur!


Pierre-Luc Bélanger



Posts récents

Voir tout
bottom of page